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missionnaires d’afrique

L A V I G E R I E . be

« La mémoire est l’avenir du passé »

Paul Valery
dimanche 20 décembre 2009 par Webmaster

Tel était le thème de cette exposition de photos du passé que nous avions mise sur pied à l’occasion de la rencontre des familles et amis des Pères Blancs - Sœurs Blanches à Namur.

L’histoire de la vie de nos missionnaires du passé est un peu comme le livre des actes des Apôtres écrit par St Luc, elle nous inspire à imiter ces valeureux disciples de Jésus qui sur l’ordre de leur Seigneur ont tout quitté pour aller proclamer la bonne nouvelle au monde entier.

Le Père Henri De Langle était l’un d’eux.

Né à Anvers le 3 août 1885. Entré en philosophie à BINSON (France). Serment à Carthage (Tunisie) le 28 juin 1905. Ordonné prêtre à Carthage le 29 juin 1911. Décédé à Boechout le 9 avril 1968. Enterré à Varsenare (Bruges).
 

« Anversois de naissance, le Père Henri De Langle ne renia jamais ses ancêtres Gaulois, même quand il partit apprendre le Latin et l’Allemand au petit séminaire des Pères Blancs à Haigerloch en Allemagne ».

 
Rien d’étonnant donc qu’à sa demande il fut nommé pour l’Est Africain allemand, la TANZANIE d’aujourd’hui.

Arrivé le 10 août 1911 dans l’UNYANYEMBE (vicariat apostolique au sud du lac Victoria + Rwanda et Burundi) , il devint professeur au petit séminaire de MARIA HILF (Ushirombo).

Henri est le 1ème barbu à partir de la droite.


 
En 1916 la guerre se déplace en Afrique centrale et Henri va à TABORA comme aumônier de l’armée allemande .

  • Ayant fait une partie de ses études en Allemagne, il connaissait parfaitement l’allemand et on suppose que les autorités coloniales le considérait un peu comme un alsacien.
     
    Les nombreux Pères Blancs alsaciens nommés au Tanganyika d’avant guerre étaient de fait allemands, l’Alsace –Lorraine ayant été depuis 1871 annexée à l’empire Allemand.

Fait prisonnier par les Belges au début du conflit, reconnu par ses confrères Belges, le Père DE LANGLE devint alors aumônier volontaire de la Force Publique et accompagna ses compatriotes jusqu’ à Tabora qu’il connaissait bien.

A la fin de la guerre , le Père DE LANGLE s’installa d’abord à la mission de NDALA qu’il avait entièrement fait construire de ses propres deniers.

En 1919, il devint supérieur à MSALALA-NGAYA .

Comme en 1922 cette mission est transférée à KAHAMA-MBULU , c’est là qu’il poursuivit son Apostolat.

  • « En TANZANIE Henri fut un des pionniers qui changèrent la manière de faire la mission. Auparavant on s’occupait principalement du travail à la mission même, avec une ou deux grosses succursales. Henri, lui, cherchait à occuper l’ensemble du territoire en construisant des chapelles écoles, y plaçant des catéchistes et les visitant régulièrement. »

Henri quitte le TANGANYIKA en 1927 et après un bref séjour à Maison-Carrée (Afrique du nord), il revient en BELGIQUE.

Henri avait du talent comme quêteur et il devint très vite un propagandiste hors pair… On raconte que lorsqu’un bienfaiteur s’était montré généreux, il s’arrangeait toujours pour oublier son parapluie au domicile de cette personne…cela lui donnait ainsi l’occasion d’une visite supplémentaire et de ramasser encore quelques sous.

Il exerça ses dons à Namur (1928-1950), à Louvain (1950-1952) et à Verviers (1952-1967).

Vers 1966, atteint de sclérose, sa santé mentale baissa très fort.

Un essai d’hospitalisation à Kalmthout ne réussit pas et on fut obligé de le placer dans une maison de santé à Boechout, où il est décédé le 9 avril 1968.

Famille Mission N° 4/4 - 2009

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