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L’insécurité dans la Province d’Afrique de l’Ouest (PAO)
[marron]Dans chaque numéro du Baobab, nous évoquons l’insécurité dans la Province. Comme nous le disions plus haut, dans l’éditorial, depuis le début de l’année 2019, aux attaques djihadistes succèdent maintenant, au Mali et au Burkina Faso, des conflits interethniques très graves. Ils entraînent non seulement des morts et des blessés, mais aussi de nombreux déplacés…[/marron]
au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Togo.
(Un territoire presque 137 fois la Belgique)
Dès les premiers jours de 2019, le Burkina Faso connaissait ces troubles à Yirgou près de Barsalogho. Le nombre des victimes est très élevé, plus de 200. En mars 2019, c’est un village près de Bankass au Mali qui était attaqué pareillement et là c’était plus d’une centaine de morts.
Fin du mois de mars au Burkina Faso, le 31 mars dans la nuit, ce sont des villages près d’Arbinda, la paroisse dont nous avons la charge, qui étaient de nouveau la cible d’assaillants. Là, ce sont 62 morts qui ont été comptés, des blessés et des pertes immenses. Le Burkina compte à ce jour 129 000 déplacés.
Nous avons évoqué toutes ces situations à l’occasion de notre Conseil Provincial. Les responsables de la communauté d’Arbinda se trouvent en sécurité à Dori où l’évêque leur a demandé de se réfugier en attendant que la situation s’améliore. Dans le même temps, à Djibo, chef-lieu de la Province du Soum, dans le diocèse de Dori, le curé, [bleu marine]l’Abbé Joël Yougbaré [/bleu marine] a été enlevé et nous n’avons pas de nouvelles de lui jusqu’à ce jour. Un peu plus tôt, c’était le 15 février 2019, près de la frontière entre le Burkina Faso et le Togo, c’était un prêtre salésien espagnol qui était tué, le [bleu marine]Père César Fernandez[/bleu marine]. Il avait œuvré à Lomé au Togo, au Burkina Faso, et de longues années à Korhogo en Côte d’Ivoire.
Ces attaques, ces morts et ces blessés nous consternent. Nous savons que la situation sécuritaire ne saurait se résoudre uniquement par les armes. Le politique doit aussi s’investir pour restaurer la paix, la sécurité et surtout la réconciliation entre les communautés. Les conflits interethniques sont très graves et laissent souvent des plaies difficilement guérissables.
Au Burkina Faso, le gouvernement a été entièrement remanié au début de l’année. Un nouveau premier Ministre Monsieur Christophe Joseph Marie Dabiré succède à Monsieur Paul Kaba Thiéba. Monsieur Cherif Sy hérite du portefeuille très sensible de la Défense. Il avait été le Président de l’Assemblée lors de la Transition. Il a désormais la lourde responsabilité de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de Défense.
Au Mali aussi, les autorités s’emploient à trouver une sortie de crise après les tragiques événements du mois de mars 2019.
Du côté de la Province, nous nous employons à demeurer très vigilants et prudents, surtout au niveau de nos déplacements. Espérons que les mois qui viennent nous apportent un peu plus de réconforts et d’espérance en des temps meilleurs.
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- Non-violence - Geweldloosheid
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