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L A V I G E R I E . be

Lignes de fracture N°13 Breuklijnen

Juin - juni 2008
jeudi 12 juin 2008 par J.V.

1948 – 2008 : soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Occasion rêvée pour Amnesty International de dresser un bilan. Le mouvement y consacre l’avant-propos de son Rapport 2008. Vous trouvez ci-dessous un résumé de ce bilan. Pour en faciliter la lecture, nous avons aéré le texte, souligné certaines phrases, mis en gras certains mots. Vous trouvez le texte complet sur le website d’A.I. (www.amnestyinternational.be)
Vous pouvez aussi commander le rapport complet (qui traite de la situation dans 150 pays pendant l’année 2007) à l’adresse suivante : Amnesty International, rue Berckmans 9, 1060 Bruxelles. Prix : 20 euros.

AMNESTY INTERNATIONAL

LA SITUATION DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE

Avant-Propos — Des promesses sans lendemain ?

Les dirigeants mondiaux devraient présenter des excuses, car ils n’ont pas su tenir les promesses de justice et d’égalité contenues dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée il y a soixante ans.

Il n’est certes pas question de nier les progrès effectués en matière d’élaboration de normes, systèmes et institutions de défense des droits humains, aux niveaux international, régional et national. Aujourd’hui, le nombre de pays offrant des dispositifs constitutionnels et juridiques de protection des droits humains est plus important que jamais. Seule une poignée d’États refusent explicitement que la communauté internationale se penche sur leur bilan dans ce domaine. En créant le Conseil des droits de l’homme, les États membres des Nations unies ont accepté que leurs actions en matière de droits fondamentaux soient soumises à un débat public dans le cadre de cet organe, qui a connu avec 2007 sa première année entière de fonctionnement.

En 1948, faisant preuve d’une volonté politique extraordinaire, les dirigeants du monde s’étaient rassemblés pour adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme. En plaçant ainsi leur confiance dans des valeurs universelles, les États membres de ces Nations unies encore jeunes manifestaient un réel esprit visionnaire, ainsi qu’un grand courage.

Les concepteurs de la Déclaration étaient convaincus que seul un système multilatéral de valeurs universelles, basé sur l’égalité, la justice et la primauté du droit, permettrait d’affronter les difficultés à venir. Ils ont affirmé que l’universalité des droits humains – tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits – et leur indivisibilité – tous les droits, qu’ils soient économiques, sociaux, civiques, politiques ou culturels, doivent être également garantis – formaient le socle de notre sécurité collective et de notre humanité.

Dans les années qui ont suivi, cependant, l’esprit visionnaire a cédé le pas à des intérêts politiques étroits. Quand les deux superpuissances se sont engagées dans une lutte idéologique et géopolitique afin d’établir leur suprématie, les droits humains sont devenus une source de division.

Des pays nouvellement indépendants se sont alors trouvés impliqués dans la rivalité entre les deux superpuissances. Tant bien que mal, ils ont tenté d’établir la démocratie et l’état de droit, ou abandonné ces notions au profit de différentes formes d’autoritarisme.

La fin de la guerre froide a fait renaître un espoir pour les droits humains, mais celui-ci a vite été réduit à néant par l’explosion des conflits ethniques et le démantèlement de certains États, événements qui ont déclenché de multiples crises humanitaires marquées par des atteintes massives aux droits de la personne. Pendant ce temps, la corruption, la mauvaise gouvernance et l’impunité généralisée régnaient dans de nombreux endroits du monde.

À l’aube du XXIe siècle, les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont transformé une nouvelle fois le débat sur les droits humains, en le plaçant sous le signe de la division et de l’antagonisme entre le monde « occidental » et le monde « non occidental ». Cette évolution a entraîné une restriction des libertés, mais aussi nourri la suspicion, la peur, les discriminations et les préjugés, au niveau des gouvernements comme parmi la population.

Rétrospectivement, on peut s’étonner de l’unité de vues manifestée en 1948 par les États membres des Nations unies, qui ont adopté la Déclaration à l’unanimité. Aujourd’hui, face à des crises aussi nombreuses qu’urgentes, les dirigeants mondiaux ne partagent aucune vision commune permettant de répondre aux questions liées aux droits humains, dans un monde où les dangers et les inégalités se multiplient.

Peut-on espérer que les anciennes et les nouvelles puissances se rassemblent, comme l’ont fait leurs prédécesseurs en 1948, et s’engagent à nouveau en faveur des droits humains ?

Un triste bilan

Le gouvernement américain a poursuivi son travail de sape contre l’interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements. De hauts responsables ont ainsi refusé de dénoncer la pratique tristement célèbre du « water-boarding », ou simulacre de noyade. Le président des États-Unis a autorisé l’Agence centrale du renseignement (CIA) à continuer à soumettre des personnes à des interrogatoires secrets et à les placer en détention secrète – ce qui s’apparente à des disparitions forcées, et donc à des crimes au regard du droit international.

Le soutien que le gouvernement des États-Unis n’a cessé de manifester à l’égard du président pakistanais Pervez Musharraf – alors même que celui-ci faisait arrêter des milliers d’avocats, de journalistes, de défenseurs des droits humains et de militants politiques réclamant la démocratie, l’état de droit et l’indépendance du système judiciaire –, a montré la vacuité des appels lancés par les autorités américaines en faveur de la démocratie et de la liberté sur la scène internationale.

Si les autorités américaines se sont récemment illustrées par leur mépris pour le droit international, les gouvernements européens ont pour leur part affiché une tendance au double langage. L’Union européenne affirme être une union fondée sur des valeurs communes et le respect de l’état de droit, façonnée par une communauté de normes et par le consensus, attachée à la tolérance, à la démocratie et aux droits fondamentaux. Pourtant, en 2007, il a été prouvé qu’un certain nombre de ses États membres ont fermé les yeux, voire coopéré, lorsque la CIA a enlevé, détenu secrètement et transféré illégalement des personnes vers des pays où elles ont été maltraitées, voire torturées. Malgré les demandes répétées du Conseil de l’Europe, aucun gouvernement n’a ouvert d’enquête exhaustive sur ces agissements, ni fait amende honorable, ni mis en place des mesures adéquates afin d’empêcher une utilisation ultérieure des territoires européens pour ces détentions secrètes et ces « restitutions ».

Bien au contraire, certains gouvernements européens ont tenté de vider de sa substance l’arrêt rendu en 1996 par la Cour européenne des droits de l’homme, qui interdisait le renvoi de personnes soupçonnées de terrorisme vers des pays où elles risquaient d’être torturées.

Souvent critiquée pour ses excès en matière de réglementation, l’Union est singulièrement peu prescriptive sur la question des droits humains vis-à-vis de ses États membres. De fait, elle ne peut obliger ceux-ci à rendre des comptes sur des questions de droits humains qui ne relèvent pas de la législation européenne. Face aux pays qui aspirent à la rejoindre, l’Union se montre très exigeante – et avec raison – sur le terrain des droits fondamentaux. Cependant, une fois admis, un pays peut bafouer les normes relatives à ces droits pratiquement sans devoir en répondre devant l’Union.

Comment l’Union européenne ou ses membres peuvent-ils exiger que la Chine ou la Russie respectent les droits humains s’ils se rendent eux-mêmes complices de torture ? L’Union peut-elle vraiment demander à d’autres pays, beaucoup plus pauvres, de garder leurs frontières ouvertes, quand ses propres membres restreignent les droits des réfugiés et des demandeurs d’asile ? Peut-elle préconiser la tolérance à l’étranger alors qu’elle n’a pas su empêcher les discriminations contre les Roms, les musulmans et les autres minorités qui vivent à l’intérieur de ses frontières ?

Plus le bilan en matière de droits humains des États-Unis et des membres de l’Union laisse à désirer, plus le rayonnement de ces pays décline. En 2007, les événements du Myanmar ont donné l’exemple le plus frappant de cette perte d’influence. La junte militaire birmane a violemment réprimé des manifestations pacifiques menées par des moines, investi et fermé des monastères, confisqué et détruit des biens, battu et arrêté des manifestants, tiré sur leurs cortèges, et harcelé ou pris en « otage » leurs amis ou leurs proches. Les États-Unis et l’Union européenne ont condamné ces actes dans les termes les plus forts, et renforcé leurs embargos sur le commerce et les armes, mais ces réactions n’ont eu qu’un impact limité, pour ne pas dire inexistant, sur la situation des droits humains sur le terrain.

Pas plus au Darfour qu’au Myanmar, les gouvernements occidentaux n’ont fait grand-chose pour défendre les droits humains. Si l’indignation internationale et une vaste mobilisation publique ont gravé le Darfour dans la conscience mondiale, elles n’ont pas réellement allégé les souffrances de son peuple.

Amnesty International est déçu par les politiciens, mais un espoir pointe à l’horizon
(suite au prochain numéro)


KINDEREN : een grabbel uit de pers

Oegandese rebellen ontvoeren kinderen ondanks vredesgesprekken

Het Oegandese leger deelt mee dat het Verzetsleger van de Heer in april een honderdtal kinderen heeft meegenomen bij een inval in de naburige Centraal-Afrikaanse Republiek, en een dertigtal anderen uit het grensgebied met Soedan en Congo. De vredesgesprekken met de rebellen van Joseph Kony duren al twee jaar maar vorderen…

Kindermisbruik door VN-militairen (tiel uit De Standaard van 28 mei)

De Britse organisatie ’Save the Children’ stelt in een rapport dat misbruik van kinderen door vredestroepen en hulpverleners veel groter is dan tot nu toe bekend. Vanwege de sterke machtspositie van de daders durven de slachtoffers en hun familie vaak geen klacht indienen. Officieel voert de VN op dat gebied een beleid van ’nultolerantie’.

Droogte bedreigt kinderen

Minstens zes miljoen kinderen worden bedreigd door de droogte in Ethiopië en hebben dringend hulp nodig. Dat zegt het VN-kinderfonds Unicef. De organisatie wijst, naast de droogte, de aanzienlijke verliezen in de veestapel, het voedseltekort en de hoge prijzen van voedsel, olie en kunstmest met de vinger.

Advocaten dienen klacht in tegen opsluiting van minderjarige asielzoekers

De Orde van Franstalige en Duitstalige Balies (OBFG) heef bij het gerecht in Brussel een klacht ingediend tegen het opsluiten van buitenlandse kinderen in gesloten asielcentra. De advocaten stellen zich burgerlijke partij tegen de Belgische staat voor willekeurige aanhouding en mensonterende behandeling. Een arrest van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens van oktober 2006 stelt dat de opsluiting van kinderen in gesloten centra voor volwassenen, die niet aangepast zijn aan hun behoeften, een onmenselijke behandeling is.

SOORT ZOEKT SOORT

De voormalige dictator Mengistu werd op 26 mei door het hooggerechtshof van Ethiopië bij verstek ter dood veroordeeld. Hij en zijn regime worden verantwoordelijk gehouden voor de dood van 150.000 Ethiopiërs. Mengistu woont in ballingschap in Zimbabwe. President Mugabe weigert hem uit te leveren.

Protais Mpiranya, die commandant was bij de presidentiële garde ten tijde van de volkerenmoord in Rwanda en die verantwoordelijk wordt gehouden voor de dood van de 10 Belgische para’s op 7 april 1994 in Kigali, leidt een vreedzaam leven in Zimbabwe. Dit zeggen verschillende bronnen van de VN. Het is de eerste keer sinds veertien jaar dat men zijn spoor terugvindt. Hij zou naar verluidt zaken doen met vroegere officieren uit de omgeving van president Mugabe.


ARMEN VERJAGEN ARMEN IN ZUID-AFRIKA

Onze confrater Sean O’Leary schrijft vanuit Zuid-Afrika : "Het gaat om geweld dat arme mensen andere arme mensen aandoen. Dat gebeuren is een veroordeling van 14 jaar streven naar democratie in Zuid-Afrika, waarbij zo velen geen deel hebben gehad in het nieuwe Zuid-Afrika. De opgekropte frustratie uit zich in dit zinloos geweld. Ze werken hun woede uit op buren die even arm zijn als zijzelf en met wie zij vaak jarenlang hebben samengeleefd." Ino Roox commentariëert in De Standaard van 24-25/5/2008 : "Veertien jaar ’vrijheid’ heeft de arme zwarte Zuid-Afrikanen vrijwel niks opgeleverd. Ze luisteren al veertien jaar naar de slogan ‘Better Life for All’ (Een beter leven voor iedereen) van de regeringspartij ANC (African National Congress). Maar concrete verbetering merken ze niet. De kloof tussen arm en rijk wordt nog dieper. Zuid-Afrika telt zo’n 49 miljoen inwoners, naar schatting drie tot vijf miljoen zijn illegale immigranten. Vooral de zwarte Zuid-Afrikanen in de arme, overbevolkte townships voelen die illegale immigratiedruk. De inwijkelingen uit andere Afrikaanse landen zijn even wanhopig en arm als zij en overspoelden de voorbije jaren de sloppenwijken rond de grote steden in Zuid-Afrika. De zware kritiek op het beleid van het ANC is dat de bewindspartij de dramatische signalen van die sociale tijdbom de voorbije jaren stelselmatig heeft genegeerd."

AKKOORD OVER VERBOD OP CLUSTERMUNITIE

Dublin, vrijdag 28 mei 2008.

De 109 landen die in Dublin deelnamen aan een conferentie omtrent clustermunitie zijn het eens geraakt over een tekst van een internationale conventie die alle soortgelijke wapens verbiedt. Artikel 1 legt uit dat het gaat over het op punt stellen, aanmaken, verkrijgen op welke manier dan ook, stockeren, opslaan of overbrengen. Het verbod geldt voor alle bestaande soorten clusterbommen en vereist dat voorraden binnen de acht jaar worden vernietigd. De deur blijft jammer genoeg open voor het gebruik van een nieuwe generatie clusterbommen. Dat zijn dan bommen die preciezer zullen zijn en beschikken over een zelfvernietigingsmechanisme.

Wat zijn clusterbommen (armes ou bombes à sous-munitions) ?

Clusterbommen bevatten doorgaans 64 granaten M42 et 24 granaten M46 die zich bij ontploffing verspreiden over een zone van 100 tot 120 meter. Tot 30 % toe ontploft niet onmiddelijk en betekent gedurende jaren een blijvend gevaar voor de burgerbevolking. Ze worden als antipersoonsmijnen. Landen als Laos, Bosnië, Irak, Afghanistan en Libanon liggen er vol van.

Volgens Handicap International bestaan de slachtoffers van clustermunitie voor 98 % uit burgers en voor een derde uit kinderen. Volgens het consortium ’Cluster munition coalition’ worden jaarlijks van 15.000 tot 20.000 personen het slachtoffer van clustermunities of antipersoonsmijnen.

De tekst is nu aangenomen en zal plechtig worden ondertekend te Oslo op 2 en 3 december. Daarna moeten de landen die tekst ratificeren (en dus inschrijven in hun eigen wetgeving). Zodra 30 landen hem hebben geratificeerd treedt het verdrag in werking.

De grote afwezigen waren de Verenigde Staten, Rusland en China, de drie grootste producenten van clusterbommen. Ook Israël, China en Pakistan lieten verstek gaan.

Zoals voor de antipersoonsmijnen het geval was, speelt ook in dit dossier België een voortrekkersrol. Reeds in 2006 keurde de regering een wet goed die alle soorten clusterbommen verbood (op de rookbommen na die men gebruikt voor de elektronische bescherming van vliegtuigen). In de lente van 2009 zal alles zijn opgeruimd.


ACTION - ACTIE

STOP aux viols et violences sexuelles dans l’Est du Congo : signez la pétition !

Pétition en vue de l’arrêt des violences sexuelles
utilisées comme armes et tactiques de guerre
dans l’Est de la RDCongo

Une mission mixte organisée par Justice et Paix sur le thème des « Viols et violences sexuelles perpétrés par les forces armées dans le Sud-Kivu » a eu lieu du 13 au 20 février 2008.

La délégation de la mission était constituée de représentants de 5 ONG ou associations belges et européenne (CNCD, Entraide et Fraternité, EurAc, Justice et Paix et Pax Christi Wallonie-Bruxelles), de 4 parlementaires belges (2 députés et 2 sénateurs) et de 2 journalistes de la presse écrite belge.

Suite à cette mission, une pétition est lancée : merci de la signer et de transmettre ce mail à vos contacts, afin d’obtenir le plus possible de signatures ! Les membres de la mission revendiquent auprès des pouvoirs politiques belges leur intervention en vue de la cessation des violences sexuelles dans l’Est du Congo.

Pour signer la pétition (hébergée sur le site du CNCD) :
http://www.cncd.be/pages/actu_petitions_congo.cfm

Merci de votre soutien !


Compilateur responsable : Jef Vleugels, rue Charles Degroux 118 – B-1040 Bruxelles


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