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L A V I G E R I E . be
125e anniversaire de la campagne antiesclavagiste

UNE FORME D’ESCLAVAGE MODERNE

Famille Mission N°4 - 2012
jeudi 20 décembre 2012 par Manu Quertemont, Webmaster

De toutes les formes modernes de l’esclavage la traite des humains est certainement celle qui court en tête du peloton. Pas une grande ville d’Afrique où l’on ne rencontre des femmes et des enfants exploités, abusés… Comme toujours à la source de cette plaie qu’est la prostitution on croise la pauvreté qui vraiment est la mère de toutes les ignominies qui galopent à travers le monde.

Depuis la rencontre de Jésus avec la Samaritaine des milliers d’apôtres, souvent des femmes, se sont attelés à cette tâche évangélique d’aider les travailleuses du plus vieux métier du monde à sortir de cet enfer où souvent la misère les a entraînées.

Parmi tous ces défenseurs de femmes en détresse, une fille de Lavigerie : [bleu] Sœur Léa Ackermann [/bleu] des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique (Sœurs Blanches).

Sœur Léa est née le 2 février 1937 dans la Sarre en Allemagne. Après avoir travaillé quelques années comme employée de banque, en 1960, elle décide de se faire missionnaire et entre dans la congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique, les Sœurs Blanches.

De 1967 à 1972 elle œuvre au Rwanda en qualité de professeur et directrice d’un internat de jeunes filles. Après 1972 elle se remet aux études, cette fois à l’Université de Munich où elle suit des cours de Pédagogie, Psychologie et Théologie.

De 1977 à 1984 on la retrouve à Missio Munich avec un rôle de consultante pour les questions d’enseignement. En même temps elle donne des cours de Pédagogie Sociale à l’Université Catholique de Eichstätt. L’année 1985 la voit au Kenya pour une mission bien spéciale : s’occuper des prostituées du port de Mombasa qui sont légion.

Cette même année, elle fonde [bleu]SOLWODI (Solidarité avec les femmes en détresse) qui sera l’œuvre de sa vie. [/bleu] Ce grand projet a pour but d’aider les femmes et les filles qui travaillent comme prostituées à s’en sortir en apprenant un autre métier et à gagner leur vie normalement.

Depuis 1997, SOLWODI KENYA a été reconnu comme une ONG indépendante. En 2002 elle ajoute une branche au SOLWODI des origines c’est SOLGIDI (Solidarity with Girls in Distress-Solidarité avec les filles en détresse) qui vise plus particulièrement les filles de prostituées.

Et comme si cela ne suffisait pas, en 2008, Sœur Léa, main dans la main avec l’évêque de Mombasa, a ouvert un refuge SOLWODI pour les enfants de la rue et les jeunes prostituées.

Une autre initiative de SOLWODI en Afrique est le projet pour veuves et orphelins à Kigali capitale du Rwanda.

Une missionnaire ne prenant jamais vraiment sa retraite, Sœur Léa, maintenant de retour, en Allemagne s’occupe (avec beaucoup d’autres) de porter secours aux femmes en détresse issues de la migration. Il y a le « commerce des mariages », la traite des humains, la prostitution sous contrainte, les mariages forcés, la violence faite aux femmes… C’est [bleu] SOLWODI EUROPE ! [/bleu] Sœur Léa a reçu de nombreuses distinctions pour son œuvre.

 

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